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Ce que l’on peut retenir du rapport Aubert sur l’éolien

Commission Aubert Assemblée Nationale

La commission d’enquête « sur l’impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l’accessibilité sociale des politiques de transition énergétique » (voir ici), présidée par le député Julien Aubert (LR), vient de rendre ses conclusions, sur un rapport de la députée Marjolaine Meynier-Millefert (LREM).

Ce rapport, touchant évidemment à la question éolienne, est accessible ici. Son tome 1 contient le rapport d’enquête commenté ci-dessous, ses deux autres tomes la retranscription des auditions de la commission. Le premier tome du rapport comporte, outre la synthèse par la rapporteur des 100 auditions de la commission (pages 31 à 285), trois séries de propositions :

I. des propositions émises par le Président Julien Aubert dans son avant-propos (pages 9 à 29) :

Le président considère, en substance, que les objectifs techniques de la transition écologique doivent changer, en se concentrant sur la réduction des énergies fossiles. Les soutiens publics doivent ainsi être réorientés sur les actions d’efficacité énergétique à fort impact de réduction des émissions de CO2 : chauffage et transport.

Les conditions de la politique énergétique doivent être révisées en faisant droit à la demande d’acceptabilité sociale et environnementale.

La compréhension fiscale et la transparence peuvent être améliorées par la création d’une taxe unique liée à l’impact CO² des différentes énergies.

II. des recommandations de la rapporteur Marjolaine Meynier-Millefert (pages 287 à 293) :

Recommandations pouvant faire consensus :

– sortir du « produire +, mieux et – cher », privilégier les politiques visant à consommer moins, et sortir des logiques « tout électrique » ;
– mieux soutenir les EnR thermiques ;
– faire des économies d’énergie ;
– encourager la rénovation énergétique et lutter contre la précarité énergétique.

Idées générales acceptables mais recommandations concrètes non adaptées :

– mettre fin aux subventions dédiées aux EnR intermittentes : quand et comment ?
– améliorer la cohérence Etat – Région – EPCI en respectant les spécificités des territoires : comment ?
– mieux associer les citoyens : selon quelle mesure concrète ?

Un grand absent des recommandations : l’environnement

L’environnement se réduit dans le rapport à la baisse du CO², sans qu’aucun principe ne soit mis en exergue pour :

– réduire l’artificialisation des sols, protéger l’eau, la flore, la faune, les paysages et patrimoines ;
– protéger le cadre de vie et l’attractivité des territoires.

III. des propositions complémentaires émises par les membres de la Commission (pages 299 à 327).

***

Nos recommandations

Dès lors qu’il est acquis par le travail de la commission Aubert que les électricités intermittentes ne concourent pas à la réduction des émissions de CO², qu’il faut sortir d’une logique du « tout électrique » et faire droit à la demande d’acceptabilité dans les territoires, les propositions suivantes devraient être formulées :

1. Traduire les orientations de la Commission par un moratoire sur l’éolien :

Ce moratoire doit concerner l’éolien terrestre et maritime posé au sol. L’éolien flottant est, pour sa part, acceptable sous réserve d’un éloignement significatif et d’un accord des pêcheurs et des structures de protection de la faune marine et de l’avifaune.

2. Réviser la politique de soutiens budgétaires publics directs et indirects en :

– Cessant toute politique de soutien budgétaire aux électricités renouvelables dites matures (éolien et photovoltaïque) et réserver le dispositif de l’Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique (ARENH) aux opérateurs disposant de leurs propres capacités de production ;
– Donnant la priorité à la rénovation énergétique des bâtiments, dans le respect du patrimoine, et aux solutions de mobilité réduisant l’empreinte carbone ;
– Soutenant les EnR renouvelables thermiques.

3. Renouveler les règles de l’éolien terrestre :

– Éloigner les éoliennes des habitations et des élevages de 10 fois leur hauteur, pales comprises ;
– Renforcer les garanties des riverains : procédures de programmation régionale et locale, enquête publique, etc. ;
– N’accepter le repowering que sous des réserves techniques (pas d’augmentation des hauteurs ni des émissions sonores sur toute la bande des fréquences) et procédurales (une nouvelle étude d’impact et une nouvelle enquête publique) ;
– Porter le dépôt de garantie pour le démantèlement à 75 k€ par MW installé, en prévoyant un retrait complet des fondations en béton.

4. Remplacer l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) par une structure indépendante des opérateurs privés de l’énergie.

***

Morceaux choisis

1. « La transition du nucléaire vers les énergies électriques intermittentes (éolien, photovoltaïque) n’a aucun impact sur le CO² et ne permet donc pas de lutter contre le réchauffement climatique. » (page 9)

« Lors de son audition… M. Jean François Carenco, le président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), a ainsi convenu du fait que la transition énergétique et le développement des énergies renouvelables électriques ne sont pas réalisés dans le but de diminuer les émissions de gaz à effet de serre : « Il ne faut pas s’y tromper : grâce au mix énergétique décarboné, composé principalement de nucléaire et d’hydroélectrique, nous bénéficions déjà de faibles émissions de CO2 et d’un prix de l’électricité maîtrisé. Nous émettons six fois moins de CO2 que nos voisins allemands et le prix de l’électricité pour un consommateur résidentiel moyen est de l’ordre de 180 euros par mégawattheure contre 300 euros en Allemagne. Le développement des énergies renouvelables électriques ne sert donc pas à réduire les émissions de CO2. Il faut le rappeler, car on dit beaucoup de mensonges à ce sujet. Cela n’a aucun sens et procède d’une forme de populisme idéologique. » » (page 11)

2. « La politique énergétique doit être écologique, au-delà du seul objectif carbone. Il ne peut y avoir de politique énergétique sans prise en compte des préoccupations liées à la biodiversité. »

« Il serait paradoxal, au prétexte de développer une énergie verte, de se montrer moins exigeant sur ce plan qu’à l’égard des entreprises de production gazière ou pétrolière et alors que dans le temps même où on aménage les terrils des anciens sites miniers pour les verdir, on en vienne, pour tenir des objectifs quantitatifs irréalistes, à installer des éoliennes gigantesques dans les zones de pêche au mépris des efforts de reconstitution de la ressource qui ont été conduits, ou dans des forêts, des zones boisées ou des couloirs de migration d’oiseaux protégés, d’installer des centrales solaires sur des terrains à vocation agricole ou d’envisager la dissémination d’installations de méthanisation quasi industrielles dont l’épandage de l’eau ammoniacale constitutive de leur digestat appauvrira la faune du sol et comportera un risque pour les nappes phréatiques. » (page 28)

3. Il faut « sortir du principe « produire plus, mieux, moins cher », et privilégier chaque fois que c’est possible les politiques visant à consommer moins. » (page 287)

4. Il faut « sortir d’une logique « tout électrique » et utiliser la meilleure énergie pour un usage donné (en pensant aux travaux menés sur l’énergie). » (page 287)

« Nos politiques énergétiques devraient tendre à faire coïncider la meilleure énergie décarbonée par rapport à son usage et à son environnement (exemple ENR thermiques pour le chauffage). »

5. « Il faut rapprocher les Français de l’énergie. » (page 298)

« … Sobriété et efficacité énergétiques d’abord, production ensuite. »

6. « L’acceptabilité sociale s’érode en partie par manque de clarté dans la définition et la compréhension des objectifs, la nature et la charge des financements, ainsi que par un manque de cohérence entre les soutiens apportés et les objectifs affichés eux-mêmes. »

« … au vert des intentions et des discours se mêle, de plus en plus, le gris des pratiques et des résultats.

« … Il apparaît clairement que le soutien aux énergies renouvelables électriques apparaît excessif … Il serait raisonnable de basculer une partie de ce soutien en faveur d’une diminution des émissions de CO2 en s’attachant d’abord au volet thermique de la transition énergétique.

« … Sous prétexte de sécurisation, les choix faits fragilisent le réseau électrique, le subventionnement profite de façon excessive à des acteurs qui n’en n’ont pas besoin et les priorités du transport et du logement, au regard de la diminution des émissions de CO2, sont reléguées au second plan.

« … Au nom de l’exemplarité dans l’action pour le sauvetage de la planète, on s’ingénie à détruire des paysages et bouleverser la vie des gens. On a un peu trop oublié qu’il est aussi question de l’Homme dans la politique énergétique, comme en toute politique. » (page 28)

Bruno Ladsous, responsable du groupe éolien de Sites & Monuments

Consulter le rapport Aubert (tome 1)

Consulter le rapport Aubert (tome 2)

Consulter le rapport Aubert (tome 3)

 



 
Rapport Aubert : 
 
https://www.sppef.fr/2019/12/05/ce-que-lon-peut-retenir-du-rapport-aubert-sur-leolien/
 

➤ Tome 2 p.98
 
Extrait : 
 

M. Jean-François Carenco, président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). 

Je souhaite débuter mon propos en mettant en lumière les caractéristiques du système énergétique, dans l’optique de la transition énergétique.

Il est convenu que celle-ci passe par le développement des énergies renouvelables. Mais à mon sens, elle devrait passer par la baisse de la consommation, car elle seule permettrait d’éviter les « violences environnementales ».


Il ne faut pas s’y tromper : grâce au mix énergétique décarboné, composé principalement de nucléaire et d’hydroélectrique, nous bénéficions déjà de faibles émissions de CO2 et d’un prix de l’électricité maîtrisé.

Vous le savez, nous émettons six fois moins de CO2 que nos voisins allemands et le prix de l’électricité pour un consommateur résidentiel moyen est de l’ordre de 180 euros par mégawattheure (MWh), contre 300 euros en Allemagne.


Le développement des énergies renouvelables (EnR) électriques ne sert donc pas à réduire les émissions de CO2.
Il faut le rappeler, car on dit beaucoup de mensonges à ce sujet, et encore récemment à la télévision. Cela n’a aucun sens et procède d’une forme de populisme idéologique.



Le guide de l’éolien et de l’élu

Ce guide a été créé par un collectif anti-éolien afin de prévenir les élus et les citoyens contre ces abominations qui envahissent nos territoires.

A diffuser sans modération, à vos élus et votre entourage.

Voir ici : Guide de l’éolien et de l’élu

 


Le scandale éolien

Ouvrage de l’écologiste Antoine Waechter, paru aux Éditions Baudelaire le 30 août 2019.

Bonjour à tous Le journal L’Alsace a publié un article sur Le scandale éolien, le dernier ouvrage de l’écologiste Antoine Waechter :

Antoine Waechter - Le scandale éolien

« L’image d’une énergie propre capable de remplacer le nucléaire et utile dans la lutte contre le réchauffement climatique, entretenue par les partisans de l’éolien, est un mythe qui justifie de coloniser le territoire français sans aucun encadrement public. »

Les éoliennes : « Un scandale », juge l’écologiste Antoine Waechter

Le Sundgau compte un farouche détracteur de l’énergie éolienne. L’écologiste Antoine Waechter, conseiller municipal de Fulleren et président du Mouvement écologiste indépendant (MEI), vient de publier un livre au titre évocateur : Le scandale éolien.

La synthèse de couverture en dit long sur la conviction qui anime l’écologiste : « L’image d’une énergie propre capable de remplacer le nucléaire et utile dans la lutte contre le réchauffement climatique, entretenue par les partisans de l’éolien, est un mythe qui justifie de coloniser le territoire français sans aucun encadrement public. Les aérogénérateurs investissent dorénavant tout le pays avec des machines monstrueuses de plus de 200 mètres de hauteur, dénaturant les plus beaux territoires et dégradant le cadre de vie de milliers de personnes. L’État protège les spéculateurs du vent contre les citoyens qu’il est censé protéger, par le démantèlement progressif du droit à l’environnement et le recul de la démocratie ».

Réduire la consommation

Dès le prélude du livre, Antoine Waechter dit et redit qu’en aucun cas l’éolien ne peut être considéré comme une solution au réchauffement climatique. Et que celle-ci ne pourra passer que par une réduction de la consommation. « Les énergies renouvelables ne remplaceront pas les énergies à haute densité, comme le nucléaire et le pétrole, si nous ne réduisons pas de manière drastique nos besoins. »

En clair, on n’évitera pas le réchauffement en remplaçant une énergie par une autre mais en revenant à davantage de sobriété. Voilà pour le fond de sa pensée. Sur la forme, si Antoine Waechter est vent debout contre les éoliennes, c’est pour deux raisons essentielles. La première est liée aux paysages. L’écologiste parle d’un « enlaidissement de notre pays ». Pour lui, installer des machines qui mesurent plus de 200 mètres de haut écrase et industrialise le paysage. Il rappelle que les cathédrales les plus hautes, Rouen et Strasbourg, ne dépassent pas les 150 mètres. Antoine Waechter rapporte aussi que l’installation des mâts nécessite beaucoup de béton (1000 à 2000 tonnes pour arrimer un seul mât) et que les aérogénérateurs, en plus d’être hauts, sont perpétuellement en mouvement.

Dans un chapitre, ardu à lire, intitulé « L’argent comme moteur », Antoine Waechter dénonce un système économique qui profiterait à des fonds de pension, des assurances et des pétroliers. Selon lui, 80 % du parc éolien national français serait aux mains de sociétés étrangères. « Curieuse image de l’indépendance énergétique nationale », ironise Antoine Waechter.

L’écologiste va plus loin en parlant de « corruption du processus de décision, accompagnée de mesures d’intimidation ». Selon lui, la justice aurait enregistré 250 plaintes en 2018, autant pour des faits de menaces et d’intimidation que pour des prises illégales d’intérêt.

Enfin, sur un plan environnemental stricto sensu, Antoine Waechter compare l’impact d’une éolienne à celui d’une zone industrielle de deux hectares. Selon lui, un aérogénérateur aurait des conséquences désastreuses sur les populations d’oiseaux et, surtout, de chauve-souris. « Les parcs éoliens créent un désert biologique autour d’eux », accuse l’auteur du Scandale éolien, qui pointe l’étrange silence dont feraient preuve certaines associations environnementalistes comme la Ligue de protection des oiseaux (LPO) ou la fédération France nature environnement (FNE).

D’après Antoine Waechter, les effets constatés sur la faune se répercutent forcément sur les populations voisines des éoliennes. Selon l’écologiste, des médecins parleraient même d’un « syndrome éolien ». Les nuisances sonores et surtout visuelles continues affecteraient la santé des riverains.

Pas de vent dans le Sundgau ?

En dehors de la parution de son livre, Antoine Waechter s’est déjà maintes fois positionné contre l’éolien dans le Sundgau, notamment au travers de tribunes et interviews dans L’Alsace. À l’automne dernier, l’élu local de Fulleren avait déjà réagi à l’idée de mener une étude sur l’éolien dans le Sundgau en affirmant qu’elle était totalement inutile pour la simple et bonne raison que le gisement n’est pas là. En d’autres termes, le vent ne souffle pas assez fort dans le Sundgau.

De 15 gigawatts en 2018 à 34,1 gigawatts en 2028

En France, à la fin de l’année 2018, la production d’électricité éolienne représentait 15 gigawatts. Le parc éolien était de 8000 mâts. La loi sur la transition énergétique publiée en mars 2019 prévoit de passer à une production (au minimum) de 34,1 gigawatts en 2028 (35,6 gigawatts dans une option haute), c’est-à-dire environ 14 500 mâts, soit une augmentation de 6500 mâts en dix ans.

5,8 % de la production nationale

Actuellement en France, l’éolien représente 5,8 % de l’électricité consommée. Il s’agit de la deuxième source d’énergie renouvelable. Le secteur représente 18 000 emplois.

Zéro éolienne dans le Haut-Rhin

Pour l’heure, il n’existe aucune éolienne dans le Haut-Rhin. Selon les chiffres disponibles fin 2018, la région Grand Est fournit pourtant 3373 mégawatts en éolien, soit 22 % de la puissance nationale. Cela représente 44 % de la production électrique renouvelable de la grande région.


Le 13/09/2019

L’éolien en Allemagne, une impasse technique et écologique

Les idées présentées dans cet article ne reflètent pas nécessairement celle de European Scientist. Il s’agit d’une tribune libre rédigée par un éminent spécialiste dans le domaine, qui contribue au débat sur la transition énergétique. Nous apportons cependant tout notre soutien au travail de Bernard Durand dont le sérieux et l’engagement ne sont plus à prouver.

Le 5 Septembre, nous informe le journal «Le Monde», s’est tenue en Allemagne une réunion de responsables politiques et industriels de très haut niveau pour tenter de trouver une réponse à la crise de l’éolien qui s’y développe actuellement[1]. Les investissements dans la construction d’éoliennes, y compris en mer, sont en effet maintenant en diminution rapide, tandis que beaucoup d’éoliennes en fin de vie devront bientôt être démantelées et remplacées. La cause principale en est bien sûr le nouveau mode de rémunération des capitaux investis, non plus par obligation d’achat à des tarifs contractuels sur des durées de 15 à 20 ans, mais par appels d’offres, méthode jugée insatisfaisante par les industriels. Il y a aussi, après une longue tolérance, le rejet croissant par les Allemands des conséquences humaines et écologiques du développement à marche forcé de l’éolien, qui retarde la réalisation des projets.

Mais le rêve allemand de ne produire l’électricité qu’à partir de sources dites renouvelables, éolien et solaire photovoltaïque principalement, et donc sans nucléaire, charbon et gaz, se heurte aussi à la réalité physique. Car c’est un objectif qui restera techniquement impossible tant que l’on ne saura pas stocker et déstocker l’électricité éolienne et solaire en quantités 100 fois plus importantes que maintenant[2] : cela pour pouvoir ajuster à la demande des consommateurs les fluctuations naturelles de l’éolien et du solaire, dites fatales ou non-pilotables parce qu’elles sont indépendantes de la volonté des hommes. On est actuellement contraint pour réaliser cet ajustement de faire appel à des centrales dites pilotables, qui produisent en contrepoint de l’éolien et du solaire photovoltaïque. Elles sont surtout nucléaires et hydroélectriques en France, à charbon et à gaz en Allemagne. L’Allemagne a certes déjà fermé 13 GW de réacteurs nucléaires, mais la puissance totale de ses centrales pilotables y est restée la même[3], une augmentation de la puissance en gaz ayant compensé la perte de puissance en nucléaire. D’où des émissions de gaz carbonique (CO2) de la production d’électricité qui depuis des années n’ont pratiquement pas baissé. Elles font de l’Allemagne le plus grand producteur de ce gaz à effet de serre en Europe.

Le choix de l’Allemagne de préférer le charbon au nucléaire pour la production d’électricité est en fait ancien. Le charbon a été la source de son remarquable développement économique à partir de 1850. L’industrie et les syndicats du charbon sont encore à l’heure actuelle très puissants en Allemagne, même si les dernières mines souterraines de charbon de bonne qualité, le « hard coal » des Américains, viennent d’être définitivement fermées. En contrepartie, les importations de ce hard coal n’ont cessé d’augmenter et atteignent maintenant 60 millions de tonnes par an. D’autre part les immenses exploitations à ciel ouvert de lignite (brown coal), charbon de très mauvaise qualité et très polluant, sont toujours là, avec des réserves correspondant à au moins un siècle d’exploitation au rythme actuel. Le nucléaire, bien que 23 GW de centrales aient été construites à la même époque que les nôtres, y a souffert constamment dans l’opinion d’une très mauvaise image, créée et entretenue dit-on pendant la guerre froide par l’Union soviétique.

Je me souviens d’une conversation à ce sujet il y a bien des années avec des étudiants allemands lors d’une « Ecole d’été » à La Rochelle. A ma question de savoir pourquoi ils préféraient le charbon au nucléaire, alors que leurs centrales nucléaires n’avaient pas fait de morts, tandis que le charbon avait provoqué tant de morts chez eux, dans les mines, mais encore plus du fait de la pollution atmosphérique associée, et maintenant menaçait le climat, ils m’ont répondu : nous sommes habitués depuis longtemps au charbon, et on ne parle jamais chez nous de ses dangers. Le nucléaire est encore trop récent, et on nous en dit constamment du mal.

Le gouvernement allemand a planifié dit-il de fermer ses centrales à charbon en 2038, ce qui est bien tard. En l’absence de nucléaire, il lui faudra les remplacer par des centrales à gaz, qui ne valent guère mieux pour le climat. Mais ce gaz sera jure-t-il du gaz « vert », c’est-à-dire du biogaz produit à partir de biomasse. Ce sera, compte-tenu des limites naturelles de la ressource en biomasse, beaucoup plus vraisemblablement du gaz russe. D’ailleurs les gazoducs nécessaires sont en construction et seront bientôt achevés. L’Allemagne aura alors des émissions de CO2 de sa production d’électricité qui auront sensiblement baissé, mais pas suffisamment, et sera devenue dépendante du gaz russe (3). Et ses émissions du principal constituant du gaz naturel, le méthane (CH4), gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le CO2, augmenteront, ce qui fait qu’au bilan il n’y aura probablement que peu de bénéfices pour le climat de la diminution de ses émissions de CO2.

L’Allemagne, en voulant développer à tout prix l’éolien et le solaire photovoltaïque plutôt que le nucléaire pour produire son électricité, c’est donc mise dans une impasse technique et écologique dont elle ne voit pas l’issue. Bien au contraire, elle s’y complaît. Car lors de la réunion de crise du 5 Septembre, les participants ont cherché les moyens financiers de relancer l’industrie éolienne, plutôt que de mettre fin à cette gabegie.

Le coût de ce développement est énorme, et a déjà entraîné en Allemagne un doublement du prix de l’électricité pour les ménages (2).

En fait l’Allemagne, comme chez nous l’écologie dite politique, préfère assouvir son obsession antinucléaire  quel qu’en soit le prix, plutôt que faire face à l’urgence climatique, mais essaie de nous faire croire le contraire. Gardons-nous de l’imiter !

 

[1] https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/09/06/en-allemagne-la-crise-de-l-eolien-menace-la-transition-energetique_5507061_3234.html

[2] https://www.sauvonsleclimat.org/fr/presentation/etudes-scientifiques/1963-intermittence-et-foisonnement

[3] https://www.europeanscientist.com/fr/opinion/cachez-ce-charbon-que-nous-ne-saurions-voir/


L’éolien, ça rapporte !

http://fr.friends-against-wind.org/realities/l-eolien-ca-rapporte

Promoteur éolien

L’éolien, une énergie utile uniquement au remplissage de quelques portefeuilles… pas au citoyen !

Effaré par les paroles d’un maire qui estime que « les éoliennes nous rapportent de l’argent pour des installations utiles à notre commune », j’aurais voulu pouvoir lui répondre : Monsieur le Maire, savez-vous d’où vient l’argent ? De plus, connaissez-vous la morbidité due aux éoliennes (dans un rayon de 20km !!) mesurée aux USA par Eric Y. Zou

Par Claude Brasseur, mathématicien astronome, chercheur et fondateur d’un centre de recherche sur les énergies renouvelables — brasseurvossen@skynet.be

Commençons par l’argent ! En France, le kWh éolien est assuré de divers avantages, dont un prix 4 à 5 fois supérieur à celui des sources d’énergie les plus rentables. On me répondra que ces sources ne sont pas « vertes ». Elles le sont souvent plus que l’éolien et on a été jusqu’à répandre le bruit que le nucléaire produit du CO2 !! Pourquoi ce mensonge énorme ? Mais parce que l’éolien rapporte des fortunes à ses promoteurs (1) et que le citoyen lambda ne peut même pas imaginer qu’on puisse se moquer de lui au point de lui faire payer très cher et sous le prétexte « d’écologie », une énergie utile uniquement au remplissage de quelques portefeuilles… pas au citoyen ! Ainsi, le peuple allemand compte de plus en plus de familles qui s’éclairent à la bougie, qui ne peuvent payer les kWh les plus chers du monde industriel. Un exemple à suivre par la France ?

Et pourquoi l’éolien serait-il plus vert que d’autres sources d’énergie ? Non seulement il n’est pas plus vert, il est même nettement plus polluant !

Précisons d’abord que l’éolien est polluant pour la nature. Comme il n’y a pas de vent la plus grande partie du temps (dans ma région j’ai pu voir — sur un appareil collé au mât d’une éolienne et qui donnait non seulement le rendement instantané mais aussi la moyenne — que l’éolienne était utile l’équivalent de 15 % du temps !!), les éoliennes doivent être accompagnées de centrales classiques, le plus souvent au gaz. Les centrales accompagnant les éoliennes changent sans cesse de puissance… les centrales souples ont un rendement de 40 % alors que des centrales turbine-vapeur ont un rendement de 60 %. Il ne faut pas être grand mathématicien pour savoir qu’il serait nettement plus écologique — et infiniment moins coûteux — de se contenter de centrales à gaz (turbine-vapeur) pour consommer moins de gaz et ne pas installer d’éoliennes !

Ajoutons que l’éolien est polluant pour notre santé et la santé animale. Pratiquement depuis la création des premières éoliennes industrielles produisant de l’électricité (2) on sait que les infrasons produits par ces éoliennes sont particulièrement nocifs : l’éolienne, quand elle tourne, produit des infrasons de fréquences quasi stables — ce qui n’est pas le cas des infrasons des autoroutes par exemple — ce qui entraîne chez certaines personnes des résonances organiques, toujours les mêmes, et renforçant les mêmes dégâts. Les centaines de travaux à ce sujet sont ignorés ou précédés sur Internet de commentaires désobligeants pour leurs auteurs, les personnes qui souffrent sont « malades psychiques » et les animaux qui meurent, subissent des déformations, fournissent une viande de moindre qualité… sont un hasard…

En conclusion, il faut bien dire que l’argent permet tout et que les citoyens n’ont pas les moyens de réagir. À quand une formation dans les écoles, une marche pour la santé ? Une marche contre la pollution ? Une marche pour la transparence ?

(1) Grâce à l’aide d’un expert comptable et de chiffres officiels publiés sur Internet, j’ai pu calculer que le bénéfice net de certains promoteurs éoliens en Belgique allait de 100 % à 500 %… par an ! Sûr qu’ils peuvent investir dans la pub pour l’énergie éolienne.

(2) Dans le cadre de mon centre de recherche en énergies renouvelables et technologies appropriées, j’ai mis au point diverses éoliennes de pompage : elles sont rentables puisqu’on peut pomper l’eau quand il y a du vent et elles sont petites, lentes, ne risquent pas de déranger qui que ce soit. Ce type d’éolienne existe depuis des milliers d’années…

 


 
Allemagne: l’éolien, pilier de la transition énergétique, vacille

AFP, le 05/09/2019

https://actu.orange.fr/societe/environnement/allemagne-l-eolien-pilier-de-la-transition-energetique-vacille-CNT000001iwqoq/photos/une-turbine-eolienne-dans-un-champ-a-korschenbroich-en-allemagne-le-18-avril-2019-108d9bc7c929dd8ed0a594424a9fe5eb.html

Pilier de la transition énergétique allemande, l’éolien voit plonger les investissements et affronte l’hostilité croissante des riverains, poussant le gouvernement d’Angela Merkel à organiser jeudi une réunion de crise infructueuse. 

Après des années de hausse de ses capacités, le secteur assure désormais un cinquième de la production allemande d’électricité, mais subit une crise ouverte aux ramifications sociales et politiques.

Plus de 600 initiatives citoyennes ont fleuri contre les nouvelles installations d’éoliennes et dans l’Est, l’arrondissement de Saale-Orla offre 2.000 euros à qui s’assure un avis d’expert contre ces modernes moulins à vent. 

« Protégeons nos paysages, les hommes et les animaux »: le parti d’extrême droite AfD, prompt à surfer sur les colères du moment, a fait de la lutte contre l’éolien l’un de ses principaux thèmes de campagne lors des élections régionales dans le Brandebourg la semaine dernière. 

« En ce qui concerne l’expansion de l’éolien terrestre, l’Allemagne est passée de la voie rapide à la bande d’arrêt d’urgence », résume Achim Derck, président de la fédération allemande DIHK des chambres de commerce et d’industrie.

Le nombre de nouvelles turbines installées en Allemagne depuis le début de l’année est en recul de 82% sur un an, indique la fédération allemande du secteur (EBW). En 2018, l’Allemagne s’est dotée d’une capacité supplémentaire de production inférieure de moitié à celle de 2017.

Les appels d’offres pour attribuer de nouvelles capacités de production ne trouvent pas preneurs, une tendance jugée « inquiétante » par l’agence fédérale des réseaux.

-26.000 emplois supprimés-

Cette crise de l’éolien « remet en cause le succès de la transition énergétique en Allemagne », déplore Hermann Albers, président de la fédération allemande de l’énergie éolienne (BWE), dans un entretien à l’AFP.

L’Allemagne compte fermer sa dernière centrale nucléaire en 2022 et se débarrasser du très polluant charbon d’ici 2038. Les énergies renouvelables, éolien et solaire en tête, doivent pour cela poursuivre leur montée en puissance pour représenter 65% de la production d’électricité en 2030, contre 40% aujourd’hui.

Selon plusieurs acteurs du secteur, le point de bascule a été atteint en 2016, lorsque le gouvernement, jugeant le secteur arrivé à maturité et les subventions trop lourdes pour le contribuable, a modifié ses aides. 

L’amendement à la loi énergétique allemande (EEG) a supprimé les revenus garantis, et favorisé la mise en concurrence via des appels d’offres.

Pour les investisseurs, déjà confrontés à la concurrence étrangère et aux longs délais d’attribution des permis de construire, ce changement de cap a achevé de transformer l’éolien allemand en épouvantail. 

Dans les mois qui ont suivi, 26.000 emplois ont été supprimés dans ce secteur en Allemagne, soit plus que dans le charbon, selon les chiffres récemment publiés par le Bundestag à la demande du parti de gauche Die Linke. 

– ‘Genou à terre’ –

« Nous avions tiré la sonnette d’alarme. Mais la raison pour laquelle le gouvernement allemand s’est engagé sur cette voie reste à ce jour un mystère », critique M. Albers.

Le ministre allemand de l’Economie, Peter Altmaier (CDU), a donc convoqué jeudi une consultation de crise avec les différents acteurs du secteur, qui s’est achevée sans autre résultat que la promesse de nouvelles discussions dans les prochaines semaines, selon le ministre.

Pour relancer l’expansion du réseau, les acteurs allemands de l’éolien exigent notamment une réglementation uniforme dans le pays, alors que les distances imposées aux éoliennes par rapport aux habitations varient d’une région à l’autre.

« Je n’ai pas l’impression que le gouvernement comprenne qu’il est en train de détruire un écosystème économique source d’ingénierie de pointe, d’innovation, qui a pris du temps a être créé et qui a fait beaucoup pour la réputation de l’Allemagne », regrette Yves Rannou, patron du fabricant d’éoliennes Senvion. 

Cette entreprise de 4.400 salariés, installée près de Hambourg, a annoncé fin août mettre la clé sous la porte, touchée de plein de fouet par l’effondrement du marché allemand en 2016, qui représentait 60% de ses revenus, contre 20% aujourd’hui. 

« Nous ne sommes que la partie émergée de l’iceberg, les premiers à mettre genou à terre mais pas les derniers », avertit le patron. 

 



 
 
Concertation en Bourgogne-Franche-Comté (Yonne)

Abo Wind a diffusé au plus grand nombre un « bulletin d’information Juillet 2019 sur le projet Saint Léger Vauban« .  Ce document plein de contre-vérités, d’oublis, d’inexactitudes, d’approximations fera sous peu l’objet d’un communiqué en réponse rédigé par Morvent en Colère. Ce document sera diffusé sur toute la zone géographique du projet.
  • ·Abo Wind a décidé de renoncer aux réunions publiques! L’industriel préfère procéder sur « invitation ». Pour cela Abo Wind donne des dates le 27 août et le 5 septembre. Pour cela Abo Wind fixe un lieu, mais décide seul de qui seront les heureux élus. Lors de ces rendez-vous ils indiquent qu’ils présenteront l’avancement du projet. Quelle vérité sera présentée….
De quoi Abo Wind a-t-il peur ? Sachant que la zone géographique concernée par ce projet « Saint Léger Vauban » impacte plus de 5000 personnes, mettre en place un principe de rencontre quasi individuel garanti que seul un tout petit nombre de personnes seront « informées » (faut-il parler d’information, je le mettrai entre guillemets) !  
🔼 Avec cette politique de rendez-vous individuels (?) (pourquoi ?) Abo Wind refuse le dialogue.
🔼 Avec cette politique de rendez-vous individuels Abo Wind organise de fausses concertations
Par le fait, Abo Wind continu de démontrer ses pratiques peu démocratiques
La détermination de Morvent en Colère est totale, ce projet inique n’aura pas lieu. Le bureau de Morvent en Colère a demandé rendez-vous à Abo Wind. Nous les rencontrons le jeudi 22 août à 11h à l’auberge de St Agnan.
🔼 Nous  exigeons des réunions publiques ouvertes à tous et non des rendez-vous fermés ;
🔼 Nous exigeons une présentation publique pour que les soi-disant résultats des études Abo Wind sur les vents, paysage et biodiversité nous soient présentés ;
🔼 Nous exigeons des compte rendus précis de ces rendez-vous où seront indiqués le nombre de participants et où seront reprises les questions et réponses débattues ;
🔼 Nous exigeons une réunion publique dans laquelle sera présenté le « nouveau » projet.
Rappelons que le bénéfice potentiel de ce projet va en premier lieu à l’industriel. Avec les fruits de cette exploitation hyper subventionnée, l’industriel, « achète ou plutôt, rémunère… » les décideurs que sont la mairie de St Léger Vauban, la communauté de commune d’Avallon Vézelay Morvan, le département de l’Yonne et surtout les propriétaires fonciers des parcelles d’implantation. C’est donc notre argent (celui des subventions touchées par Abo Wind) qui permet à Abo Wind d’acheter la faisabilité de son projet.
Or c’est notre pays qui recevrait la nuisance, nous sommes donc plus que légitimes à être informés. Ne soyons pas les dindons de la farce !
A très bientôt,
Le Bureau de Morvent en Colère
 
Concertation en  Charente-Maritime (Aunis)
 
Le promoteur éolien Valeco vient d’organiser un simulacre de concertation !
Il s’agit du projet d’installation de 6/8 éoliennes de 150 mètres de haut sur les territoires des communes de St Georges du Bois et Benon (17700).
Il avait l’obligation de faire cette concertation sur 16 communes représentant 17. 000 habitants.
 
👉 BILAN DE LA CONCERTATION 
 
9 témoignages
0 : Favorables au projet   
4 : Neutres…. il faut lire ceux-ci pour trouver des témoignages dit « neutres »
 
5 : Défavorables 

 

Donc tout va bien….
Ps : si vous voulez plus de renseignements sur ce projet, ne pas s’adresser au maire de St Georges du Bois et président de la communauté de communes d’Aunis Sud, car il ne vous répondra pas … et pour cause, il devrait avoir des éoliennes sur ses propres terres …. alors ?
Très cordialement
Vice Président de la Fédération Environnement Durable

 


Proposition de loi du Sénateur Jean-Pierre Sueur

Bonjour,
De nombreux maires et élus du Loiret ont sollicité Jean-Pierre Sueur car ils découvraient, lorsque les démarches étaient déjà engagées avec les propriétaires privés, les projets d’implantation d’éoliennes sur leur commune.
Jean-Pierre Sueur a donc déposé une proposition de loi dont l’objet est d’accroître l’information et les prérogatives des maires et élus communaux sur les projets d’implantation d’éoliennes.
Je vous adresse le communiqué et le texte de la proposition de loi.
Bien cordialement,
Michèle Carteron
Collaboratrice parlementaire de Jean-Pierre Sueur
Sénateur du Loiret
Vice-président de la commission des lois
02 38 54 20 01
06 79 84 85 55.
 
 

Sénat - Un site au service des citoyens

http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ190711514&idtable=SEQ190711514&_c=%E9olien&id=qSEQ14100873S&idtable=q293726%7Cq293812%7Cq292938%7Cq292499%7Cq292489%7Cq292625%7Cq292125%7Cq291600%7Cq291407%7Cq291261&rch=qs&al=true

Nuisances causées par les infrasons produits par les éoliennes

15e législature

Question écrite n° 11514 de M. Jean-Paul Prince (Loir-et-Cher – UC)

publiée dans le JO Sénat du 11/07/2019 – page 3675

Rappelle la question 09817

M. Jean-Paul Prince rappelle à M. le ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire les termes de sa question n°09817 posée le 04/04/2019 sous le titre :  » Nuisances causées par les infrasons produits par les éoliennes « , qui n’a pas obtenu de réponse à ce jour.

Transmise au Ministère de la transition écologique et solidaire

En attente de réponse du Ministère de la transition écologique et solidaire

 



Lettre d’une députée de l’Allier


ASSOCIATION POUR LA PROTECTION DES PAYSAGES ET DE L’ENVIRONNEMENT ENTRE BEAUCE ET PERCHE – PPE EBP

L’ escroquerie du démantèlement… Hélas, il n’y a pas que l’hélice: c’est la qu’est l’os !…

Certains d’entre nous pensent sans doute, qu’après tout, un parc éolien derrière nos maisons ce n’est que pour 15 ou 20 ans… puisque le promoteur nous promet qu’elles seront démantelés…

Seulement voilà ce n’est pas si simple !

Une très grande partie des composants des aérogénérateurs n’est pas recyclable voire hautement polluante.

Lisez par exemple cet article édifiant: Des millions de pales d’éoliennes toxiques destinées aux décharges africaines ?

La provision que la loi impose aux promoteurs pour payer le démantèlement des éoliennes est de de 50 000 € par mat.

C’est très notoirement insuffisant ! (plus ICI)

Nos voisins Allemands sont nettement plus prudents puisque le décret du 4/11/2015 permet en Rhénanie du Nord-Westphalie d’imposer une provision de 6,5 % du prix total de l’installation, soit 715 000 € pour une  Enercon E126 à 11 millions d’euros.

En France, la CARDEM  demande plus de 400 000 €  pour le démantèlement à l’explosif de l’éolienne E10 du parc de la Thiérache et c’est une information officielle: elle vient de la préfecture de l’Aisne !

Donc, à terme, pour chaque éolienne des centaines de milliers d’euros à la charge du propriétaire de la parcelle et à défaut de la commune.

Fruncé et Le Thieulin peuvent ils assumer le risque de devoir payer des sommes astronomiques pour démonter 5 éoliennes dans 20 ans comme la loi l’exige ?

Mais il y a un autre hic !

Si l’éolien est encore rentable dans 20 ans, ce dont on peut douter puisqu’il n’existe que grâce à nos impôts, la loi prévoit déjà de faciliter la tâche aux promoteurs désireux de remplacer les vieilles éoliennes par des nouvelles (probablement encore plus grandes et encore plus dérangeantes !).

MAIS ! les gigantesques plots de bétons de plus de 1000 m³ ne pourront pas être réutilisés, ils seront arasés et la majeure partie restera éternellement dans le sol !

Il faudra en couler de nouveaux, encore plus monstrueux, a coté des précédents.

De décennie en décennie, notre territoire rural deviendra un véritable mur de l’atlantique !


 


Ce qui nous arrivera bien sûr si nous baissons les bras! 

Etudes Ecolos à revoir !!!

EOLIENNES ABANDONNEES AUX USA !

 

             

 

En France nous sommes toujours un peu en retard et là, en voyant ce désastre, nous pourrions prendre un peu d’avance.

Eh bien non, nous y allons, droit dans le mur.

Vive le vent de la connerie !

 14.000 ÉOLIENNES ABANDONNÉES AUX USA !


Les États Américains ont été très tôt, les premiers bernés par la « religion » du vent, et ses apôtres ! 


Dès 1981, sous la poussée des «verts », les gouvernements de différents états Américains, dont entre autres la Californie et Hawaï ont lancé la construction de ce qu’ils appellent les « Wind Farms ».

Les financements de ces mégaprojets ont été évidemment payés par les taxes des contribuables.

Comme en Europe, des taxes payées par les Citoyens….

Il a fallu dix ans pour se rendre compte que les éoliennes n’étaient pas rentables pour des raisons évidentes : énergie intermittente donc rendements totalement insuffisants, coûts de maintenance et coûts de fonctionnement faramineux…

car pour que les mécanismes des éoliennes ne se dégradent pas, il faut qu’elles tournent.

Le comble, c’est de devoir les faire tourner quand il n’y a pas de vent ! et comment me direz-vous ?

en consommant de l’électricité bien sûr ! 


Un autre dilemme s’est présenté, il a fallu arrêter les éoliennes quatre mois par an,

car elles décimaient des milliers d’oiseaux migratoires.

Un des sites d’éoliennes a recensé plus de 10.000 oiseaux tués sur une année !

 

Les financiers américains et les contribuables US sont des gens pragmatiques.

Ils ont fait leurs comptes. La bulle énergétique éolienne n’était valable qu’avec les subsides des gouvernements des différents états.

Et au grand désespoir de tous les lobbies et associations d’illuminés verts, les gouvernements ont décidé de tout arrêter.


Le résultat global est apocalyptique en plus d’être une énorme perte financière.

 Donc, depuis des années 14.000 éoliennes, croupissent, se déglinguent, rouillent dans les immenses « Wind farms » abandonnées à tout jamais.

Des fortunes dépensées à la gloire du dogme vert.


Il reste une question importante :

les écolos ont-ils fait des études de rentabilité sur leurs élucubrations…

à moins qu’ils ne se disent que les citoyens paieront de toutes façons.

En France un même désastre est à prédire !

N’est-il pas répréhensible de lancer un projet sans comparer avec les réussites et les ratés d’autres pays dans ce domaine. Cela s’appelle pour les vrais professionnels : « Un retour d’expérience ».


Mais peut-être que les écolos, enfermés dans leur bulles ne sont pas à l’écoute des autres, imbibés de leurs dogmes et pénétrés de leur intégrisme.


La transition énergétique allemande est une véritable catastrophe : 5 millions de foyers ont du mal à payer leurs factures d’électricité et 340 000 foyers ont été coupés du réseau, parce qu’ils ne le peuvent plus.

La course à un avenir mythique du 100% vent et soleil se poursuit à un rythme effréné en dépit du fait que cette « réalité » recèle en elle une impossibilité technique et physique. Mais en attendant le « miracle », les Allemands continuent de d’utiliser régulièrement le charbon ou lignite, qu’ils complètent  par l’importation massive de la production… nucléaire française.
Cette obstination éolienne et solaire synonyme de chaos sur les réseaux, a déjà mis en orbite les prix de l’électricité sur le marché. Et la situation ne fait qu’empirer.

Pierre Gosselin nous explique comment l’ Allemagne en est arrivée là.

Les prix de l’électricité en Allemagne devraient continuer à monter en flèche en 2019 en raison des 50 milliards d’euros annuels de redevances de réseau et de rachat d’électricité.
Pas de zone Tricks
Pierre Gosselin
16 avril 2019

Selon le quotidien économique en ligne allemand Handelsblatt, le prix de l’électricité en Allemagne devrait connaître une hausse considérable en 2019, en raison de l’augmentation de 8% du coût d’exploitation du réseau électrique. Les prix déjà fort élevés n’en deviendraient que plus insupportables. 

Handelsblatt cite les estimations du groupe de réflexion allemand « Agora Energiewende« , qui rapporte que les revenus des opérateurs de réseaux s’élèvent à 24 milliards d’euros cette année.

Selon l’Agora, « les coûts autrefois appelés « coûts de réseau » devraient augmenter de 6 à 8 % au total« . Pour les particuliers, le réseau s’élevait déjà à 7,17 centimes par kilowattheure en 2018, contre 6,79 centimes par kilowattheure prélevés pour les tarifs d’alimentation en énergie renouvelable.

Selon Handelsblatt, « le prélèvement de l’ EEG et des redevances de réseau s’élèvent donc à plus de 50 milliards d’euros par an« . L’augmentation des tarifs du réseau est due à « des investissements massifs dans l’expansion du réseau pour intégrer les énergies renouvelables. » La Transition verte accompagnant l’essor des énergies renouvelables n’en étant qu’à ses débuts, il y a fort à parier que les coûts devraient continuer à augmenter.

En Allemagne, le prix de l’électricité est aux environs de 30 centimes d’ €/KWh pour les particuliers. Ce qui le classe parmi le plus élevé au monde et le premier en Europe selon Handelsblatt.

Ce qui est particulièrement perverti sur le marché allemand, c’est qu’un kilowattheure d’électricité  » peut se vendre en gros à moins de cinq cents  » rapporte Handelsblatt. Cela montre à quel point la tarification est faussée de manière scandaleuse depuis que les énergies renouvelables ont été imposées et que les centrales nucléaires ont été mises hors jeu.

Les prix élevés facturés aux utilisateurs finaux sont devenus une lourde charge pour les particuliers et pour les entreprises à forte consommation d’énergie. Le think tank Agora exige des réajustements et une plus grande transparence dans la politique de prix de l’électricité qui pour le moment demeure… obscure.


Charente : Coulgens Saint-Angeau : avis défavorable du Commissaire enquêteur, le 20 avril 2019


Eoliennes : Protection des Territoires Gâtinais

Éolien: Dossier FED dépréciation immobilière

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