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Volet « les contre-vérités des promoteurs d’éoliennes »

 

  • L’énergie éolienne est gratuite

FAUX !

Cette idée reçue communément répandue vient de la confusion que l’on fait entre les «combustibles ou énergies primaires» (vent, soleil, mais également eau, pétrole, charbon etc.) et les énergies finales (mécanique, thermique …). En effet, si le vent et le soleil sont des énergies gratuites, elles ne sont pas utilisables directement et nécessitent donc des « moyens de conversions » (aérogénérateurs, panneaux photovoltaïques, centrales thermiques, barrages…) très coûteux, pour les transformer en énergies finales pouvant être utilisées directement.
Par rapport aux autres formes de production de l’énergie électrique (hydraulique, thermique à flamme etc ..) l’énergie éolienne est nettement plus coûteuse. Une éolienne de 2 MW coûte de 1,3 à 3 millions d’euros pour une puissance électrique moyenne réelle de 0,5 MW.

  • L’énergie éolienne est pérenne !

FAUX !

Pour fabriquer des éoliennes, il faut beaucoup de matériaux (béton, acier, cuivre …) et beaucoup plus que pour une centrale thermique alors que la production issue de l’éolien est 4 fois plus faible que celle d’un réacteur nucléaire avec une durée de vie 4 à 5 fois plus courte.
Pour produire ne serait-ce que 50% de notre énergie électrique à l’aide « d’énergie renouvelable » la demande en matériaux serait plusieurs fois la production mondiale annuelle ! Et on ne parle pas des « terres rares » … les réserves mondiales n’y suffiraient pas. Il est donc illusoire de croire que les énergies renouvelables sont la solution à long terme de notre problème énergétique.en particulier celui des terres rares dont la Chine est le principal (pour ne pas dire le seul) producteur. Le coût réel, qui ne va pas baisser, est nettement supérieur au prix de revient des énergies de productions classiques.
• La loi oblige EDF à racheter cette énergie à des tarifs élevés (82 € par MWH pour l’éolien terrestre et 220 € par MWH pour le offshore) alors que le prix d’une production thermique classique est de l’ordre de 30 à 40€/ MWh. Le surcoût pour EDF est directement répercuté par l’opérateur aux consommateurs dans la rubrique CSPE. (Cette dernière est passée de : 3 € le MWH HT en 2002 à 9 € en 2011 puis 10,5 € en 2012 etc. … pour parvenir à 22,5 € HT en 2016 ! Et l’augmentation n’est pas prête de s’arrêter il vous suffit de regarder votre facture d’électricité : elle représente 20 %)
• En cas de surproduction, les opérateurs doivent se débarrasser de l’énergie électrique (qui ne peut être stockée) à tout prix même s’il faut la brader, voire la vendre à un prix négatif (en Août 2013, par exemple EDF a dû payer 200€ une énergie qu’il avait pourtant payé 90 € pour s’en débarrasser !).
• A cela il faut rajouter le coût de l’enfouissement ou non des nouvelles lignes à hautes tensions nécessaires à leur raccordement au réseau. ERDF vient d’estimer ce surcoût à 40 milliards d’€.

  • L’énergie éolienne est créatrice d’emplois !

FAUX en ce qui concerne la France !

• Les grands fabricants d’éoliennes terrestres sont étrangers : allemand (Siemens ou REpowel), danois (Vestas), chinois (Sinovel ou Goldwind) … La filière française n’existe plus : Areva a cédé Adwen à Siemens tandis que la partie éolienne offshore d’Alstom a été rachetée par Général Electric. On arrive au paradoxe suivant: les consommateurs français subventionnent (au travers de la CSPE) des industries éoliennes danoise, allemandes ou même chinoises !
• En ce qui concerne l’installation, les équipes sont également étrangères,
• Les éoliennes sont de plus télé-pilotées à partir de stations implantées hors de nos frontières,
• La maintenance des appareils est automatisée depuis des PC informatisés situés hors de France à proximité des constructeurs. Il n’existe généralement aucun emploi permanent local créé à propos d’une implantation d’éoliennes. Bien pire : la législation actuelle dissuade fortement les opérateurs éoliens d’avoir leur personnel sur place, puisqu’elle entraine une imposition supplémentaire à travers la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) au prorata des effectifs employés sur la commune.

Les chiffres (fournis FEE – cf. Graphique plus bas) nous montrent que, pour la région Nouvelle Aquitaine, il n’y a eu que 720 emplois créés, dont ZÉRO pour la Creuse.
Par comparaison, le secteur du tourisme de la Creuse occupe, à lui seul, plus de 1 200 personnes. Pensez-vous réellement, comme nous l’a assuré M. le Maire, que des touristes viendront « visiter » nos éoliennes ? Et que le « doux bruissement des pales » bercera les après-midi et les nuits des visiteurs de la plage ?

BILAN : Aucun emploi local et opération évidemment désastreuse pour notre balance commerciale.