Sélectionner une page

Eolien Terrestre mesures de simplification : Commission Lecornu

7 mars 2018

Si vous ne l’avez pas déjà fait nous vous rappelons que l’Etat vous met à disposition un espace d’expression pour dire votre rejet de l’éolien massif sur tout le territoire.
www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/csprt-du-13-mars-2018-projet-de-decret-relatif-aux-a1784.html

Ce  projet est inacceptable. : C’est une violation du principe fondamental que constitue le droit aux citoyens et aux associations loi 1901 de se défendre notamment par des procès effectifs peu onéreux grâce au Tribunaux administratifs.

Cette consultation prend fin le 8 Mars.

Il est important que vous mettiez un commentaire personnel du  éventuellement très court par exemple choisi dans les 11 raisons de refuser l’éolien.

Parmi les  propositions de ce décret plusieurs points sont encore plus importants que d’autres notamment le point 2  a)
– Suppression des tribunaux administratifs

– Principe de cristallisations moyens  ( ce qui veut dire que les associations qui luttent n’auraient plus le temps nécessaire  pour déposer des recours devant les cours d’appel)

Concernant les raisons que vous pouvez invoquer,  il est important que vous  donniez  vos propres arguments  avec votre expérience et vos sensibilités.

Vous pouvez bien sûr vous appuyer sur l’argumentaire de la FED  ci dessous :

Onze raisons qui conduisent la FED à refuser l’éolien industriel. L’éolien en France. Pourquoi faire ?

Diminuer les rejets de gaz à effet de serre ?
NON : 95% de notre électricité est produite par un parc qui n’émet pas de gaz à effet de serre (record des pays industrialisés). Il est difficile de faire mieux. Au contraire, l’intermittence des éoliennes  augmente ces émissions à cause du soutien obligatoire de centrales thermiques à gaz et à charbon comme en Allemagne.
Accroître la sécurité d’approvisionnement ?  
NON : Leur disponibilité fantaisiste ne permet pas de compter sur les éoliennes  (jours sans vent signifie  « pas d’électricité », car cette dernière n’est pas stockable à l’échelle d’un pays).
Les scénarios RTE : 50% de nucléaire en 2050, ou celui de l’Ademe (100%), mettent en danger  la  sécurité d’approvisionnement de l’électricité en France.
Les énergies renouvelables déséquilibrent le réseau par les brusques variations de production, avec des risques grandissants.
On constate en comparant les 4 scénarios de RTE que, plus on diminue la part du nucléaire, plus le risque de coupure est élevé.
Réduire le coût de l’électricité ?
NON : Le courant acheté prioritairement et obligatoirement est payé aux producteurs deux à sept fois plus cher que le « mix » EDF. Ce coût est compensé par une ponction : la CSPE sur notre facture EDF. Elle dépassera 8 milliards d’euros  en 2018, et  elle atteindra 20 milliards d’euros par an dans dix ans. Le prix de l’électricité «explose», au détriment du pouvoir d’achat des Français. Les 8 millions de ménages les plus démunis et en situation énergétique précaire seront les victimes. Seuls quelques affairistes profitent de ce système immoral.
 
Produire une électricité de proximité ?
NON : l’éolien industriel est raccordé au réseau. Des milliers de pylônes et de transformateurs électriques supplémentaires ainsi que 4000 km de lignes à haute tension sont nécessaires pour connecter ces dizaines de milliers de points de production d’électricité intermittente.
Améliorer notre balance des paiements ?
NON : Et c’est même catastrophique. Presque tout le matériel est importé, principalement, d’Allemagne, du Danemark, et maintenant de Chine.
La France subventionne des emplois dans ces pays et en détruit en France en affaiblissant la compétitivité des industries consommatrices d’électricité.
Améliorer l’environnement ?
NON : Bientôt 25.000 socles de béton armé, pesant chacun 1.500 tonnes, soit un total de 35 millions de tonnes de béton armé qui ne sera jamais retiré du sol.
Les parcs naturels, les forêts, les zones protégées et les lieux de mémoire sont violés. La faune est menacée par des pales tournant à plus 300 km/h. L’atteinte à la biodiversité est catastrophique. Compte tenu du coût exorbitant du démantèlement des éoliennes, le territoire conservera de multiples friches industrielles.
Créer de l’emploi ?
NON : La main d’œuvre, généralement importée car moins chère, se déplace au gré des chantiers de montage. Même les centres de contrôle des éoliennes implantées en France sont pour la plupart situés en Allemagne, voire au Canada. Au contraire, le renchérissement du coût de l’électricité par les énergies renouvelables détruit de l’emploi dans l’industrie en France comme dans l’économie touristique.  Les 2 sociétés qui fabriquaient du matériel ou des éoliennes sont en faillite (France Eole et Vergnet, sans compter le fiasco d’Areva dans l’éolien  offshore)
Protéger les paysages, le patrimoine historique et celui des particuliers ?
NON : Le patrimoine historique et les paysages sont massacrés partout en France.
Concernant les particuliers des moins-values de 10 à 30% sont estimées pour les maisons des riverains dans un rayon de plusieurs kilomètres.
(La FED a été  auditionnée le 5 février 2018 sur ce sujet par la Chambre de Notaires)
Garantir la santé ?
NON : Voir les conclusions de l’Académie de médecine sur les gênes occasionnées par les éoliennes dans son rapport du 3 mai 2017
(http://www.academie-medecine.fr/).
Cette Académie recommande – entre autres – de ne pas installer d’éolienne à moins de 1500 m des habitations, et de diminuer sensiblement le bruit.
Développer  le tourisme ?
NON : Les touristes désertent les zones « décorées » d’éoliennes. Seule la menace par l’UNESCO de retirer son « classement au patrimoine mondial » pour le Mont-Saint Michel a fait reculer la soumission de l’autorité environnementale et préfectorale au lobby éolien.
Mais alors pourquoi ?
  • Parce que le business des énergies intermittences éoliennes est particulièrement rémunérateur, grâce aux subventions publiques financées par les consommateurs d’électricité.
    Il y trop d’argent dans l’éolien sans aucun contrôle des circuits financiers. Même en transformant  les diverses subventions actuelles en certificats  ou primes, ce programme  consisterait  à vouloir nier les  fraudes  et  la spéculation.  La commission Lecornu prendrait la responsabilité de cautionner un système opaque. (8)
  • Parce que certaines ONG comme WWF ou  Greenpeace promoteur eolien déguisé (8) se sont infiltrées dans les services de l’Etat, notamment à travers l’ADEME,  au service du lobby des renouvelables. Ils contrôlent les médias et par  la «  pensée unique »  ils tentent de criminaliser les opposants en faisant  croire depuis plus de 15 ans que seuls le vent et le soleil produiraient une électricité « propre ». (9)
En résumé :
En réponse à sa prise de conscience écologique, l’opinion publique découvre que les gouvernements successifs ont jeté  leur dévolu sur l’éolien sans avoir pris le temps d’en peser préalablement ni les contraintes d’exploitation, ni les vrais impacts sur l’environnement.

Il serait extrêmement regrettable que la France continue dans cette voie éolienne, non seulement pour des raisons anti économiques et de son impact négatif sur  l’écologie, mais aussi à cause de ses effets néfastes sur les riverains.

Laisser implanter des éoliennes qui dépassent maintenant 200 mètres de haut à 500 mètres des habitations n’est pas acceptable. La distance de protection doit être immédiatement augmentée, comme l’ont fait certains pays, en la portant à 10 fois la hauteur en bout de pâle.
(
Allemagne Bavière notamment)
La FED rappelle aussi que le Sénat avait voté une loi pour imposer 1.000 mètres