A tous les adhérents de la FED
Une information capitale
La justice française reconnaît désormais que les nuisances sonores et visuelles produites par des éoliennes constituent un trouble du voisinage
C’est ce qu’a déclaré la Cour d’appel de Toulouse dans un arrêt du 8 juillet dernier.
Les industriel de l’éolien et les autorités ont toujours nié cet état de fait.
Il s’agit d’une décision historique à portée nationale et internationale obtenue par le
Collectif toutes nos Energies Occitanie Environnement
que nous félicitons pour cette action
COMMUNIQUÉ DE TNE-OE/ COUR D’APPEL TOULOUSE/ NUISANCES DES ÉOLIENNES
Les nuisances sonores et visuelles produites par des éoliennes constituent un trouble du voisinage. C’est ce que déclare la Cour d’appel de Toulouse dans un arrêt du 8 juillet dernier (1).
Par devoir de réserve, nous avons laissé passer le délai de pourvoi en cassation.
Aujourd’hui, avec l’accord des victimes, Christel et Luc Fockaert (2) nous tenons à rendre publique cette décision.
Cet arrêt est remarquable pour plusieurs raisons :
Il vient opposer un démenti à ceux qui prétendent, comme l’avaient fait les juges en première instance, que les nuisances des éoliennes ne dépassent pas les inconvénients normaux du voisinage.
Ces éoliennes respectaient prétendument les normes sonores réglementaires :
preuve s’il en était que ces normes sont à revoir.
Actuellement, on est très loin de ce que recommandait l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) en 2017 :
« un contrôle systématique et continu des niveaux sonores (audibles et dans la gamme des infrasons et basses fréquences) » de ces installations industrielles classées pour la protection de l’environnement (ICPE).
La Cour d’appel de Toulouse a décidé qu’il convient, à défaut de faire cesser le trouble créé par la présence du parc éolien exploité
– puisqu’il n’est proposé aucune mesure alternative en ce sens – de réparer par l’allocation de dommages et intérêts.
Elle condamne donc les sociétés gestionnaires de ces éoliennes (3) à indemniser les victimes pour l’ensemble des préjudices subis :
souffrances endurées, perte de valeur de leur bien immobilier et préjudice moral.
Enfin, cet arrêt reconnaît la réalité d’un « syndrome des éoliennes »
entraînant une altération de l’état de santé, défini par l’OMS comme un «état de bien-être physique, mental et social»
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